Demi - finale aller du championnat de Bougogne 4ème série
Une magnifique journée que ce dimanche 25 avril même si j'ai bien cru durant 80 minutes que mon coeur allait cesser de battre.
Quelle angoisse ! Quel stress ! Le rugby est bien affaire de frissons.
Rugbystiquement parlant, tout n'a pas été parfait, bien évidemment. Les premières mêlées furent difficiles, la conquête en touche a laissé quelque peu à désirer et quelques passes sont encore approximatives. Mais je m'abstiendrais de vous en tenir rigueur aujourd'hui, savourant pleinement le quart d'heure de gloire qui est le notre en rêvant doucement à cette finale qui nous tend les bras.
Corneille a dit un jour (un dimanche sans doute) : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Vous savez donc aujourd'hui ce qui vous attend à Givry: un match sans doutes plus rude, plus engagé, plus physique que celui ci car si vous même, vous aspirez à le gagner, il faut être parfaitement concient qu'ils ne vont pas vous en faire cadeau. Le hasard gagne des bataille, mais le coeur ne se gagne que par des vertus. Voilà, vous avez toutes les cartes en main pour forger votre destinée. C'est notre heure les gars, il faut affronter ses peurs et vaincre car tout 5ème qu'il est, ce Givry n'a rien d'un premier cru.

J'aimerais féliciter notre Usain Bolt pour son essais de 50 mètres qui nous a délivré du noeud au ventre qui nous tenait depuis un bon moment. Un essais de pilier qui nous montre bien la belle évolution de ce sport au fil des années. Essai marqué bien sûr aussi grâce à l'effort collectif de 15 gars sur le terrain. Dans le sport en général, on gagne une course ou on marque un point pour soi. Au rugby, on atteint son but pour les autres, elle est là toute la différence.
J'aimerais remercier aussi un autre pilier qui a signé son dernier match au RCS ce dimanche. Notre Juju national rend son tablier vaquant à ses occupations. Il va laisser un grand vide au sein de la première ligne et dans le coeur de toute une équipe (jusqu'à ce qu'il reprenne une license...) Bon vent mon lapin !
Dans une équipe de rugby, il n'y a pas de passager, il n'y a qu'un équipage